Brahms – Piano Concerto No.2 + Presentation (recording of the Century : Emil Gilels / Fritz Reiner)

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Brahms – Piano Concerto No.2 + Presentation (recording of the Century : Emil Gilels / Fritz Reiner)

https://youtube.com/watch?v=NI4VQFJluZk

Nội dung video Brahms – Piano Concerto No.2 + Presentation (recording of the Century : Emil Gilels / Fritz Reiner) 

Johannes Brahms (1833-1897) – Piano Concerto No.2 in B-flat Major, Op.83 .
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-02:49)
Allegro non troppo (00:00)
Allegro appassionato (16:06)
Andante / Solo Cello : Janos Starker (24:21)
Allegretto grazioso (36:26)

Piano : Emil Gilels
Chicago Symphony Orchestra
Conductor : Fritz Reiner
Recorded in 1958, at Chicago
Find CMRR’s recordings on Spotify: https://spoti.fi/3016eVr

Concerto pour piano No.2, en si bémol majeur, Op.83. Les premiers projets de cette œuvre datent du printemps de 1878, alors que Brahms venait de rentrer d’un voyage en Italie. La composition du concerto pour violon l’occupa toutefois pendant presque tout l’été et, ce ne fut qu’après un second voyage en Italie qu’il reprit cette œuvre lors d’un séjour à Pressbaum, près de Vienne, en 1881. L’œuvre fut exécutée pour la première fois en novembre 1881 avec Brahms au piano et Alexander Erkel au pupitre. La partition ne fut publiée qu’en septembre 1882. En mars de cette année-là, il avait écrit à son éditeur : « Je ne comprends pas pourquoi il faudrait tant se presser pour le concerto. Il repose ici bien confortablement avec moi et il ne gêne personne. »

Ce concerto diffère des autres en ce qu’il est composé de quatre mouvements. Plus encore que dans le concerto en ré mineur, Brahms a fusionné la partie du piano avec celle de l’orchestre d’une telle manière que, si le soliste ne possède pas une force peu commune, le piano peut facilement être étouffé par l’orchestre. Emil Gilels est connu pour la perfection de son exécution et la vigueur typiquement russe de son jeu. Il était également doué d’une extrême sensibilité et d’une grande profondeur de vue. Toutes ses qualités en font l’un des meilleures interprètes des concertos pour piano de Brahms.

I. Allegro non troppo. Le piano commence aussitôt qu’un seul cor a exposé le thème. Il s’agit d’un thème très simple, d’une grande beauté, figurant avec une symétrie presque naïve, une demande et une réponse. Les trois premières notes de la demande et de la réponse alertent l’auditeur chaque fois qu’elles se font entendre et le préparent soit à un développement soit à un retour à la forme originale. Les triolets (présent dans le thème), que Brahms a empruntés à la musique populaire hongroise, sont typiques de son écriture..

II.Allegro appassionato. Billroth pensait que cet allegro passionné aurait fort bien pu être omis, mais lorsqu’on demanda à Brahms pourquoi il se trouvait là, celui-ci répondit : « Voyez-vous, le premier mouvement est si simple ».
Après une cadence du piano, l’orchestre reprend les deux thèmes et les développe longuement et minutieusement.

III.Andante. La paisible introduction, confiée au violoncelle solo, forme un heureux contraste avec la fougue du second mouvement. L’air joué par le violoncelle solo ressemble d’abord à la mélodie de Brahms ‘Immer leiser wird mein Schlummer’ (qui, en réalité, ne fut écrite que plusieurs années après le concerto) et ensuite à Todessehnen (Désir de la mort). Cette andante, avec sa partie solo pour violoncelle est l’une des merveilles de l’ensemble du repertoire.

IV.Allegretto grazioso. Le biographe de Brahms, Alfred von Erhmann écrivit au sujet de ce mouvement qu’il « était aussi gracieux qu’un ballet, aussi spirituel qu’une comédie, aussi frais qu’une pièce pastorale, aussi grisant que du champagne ». Peter Latham ajoute : « Pour la légèreté et le brillant de cette musique, il n’y a qu’un seul modèle : Mozart.»

Johannes Brahms PLAYLIST (reference recordings) : https://www.youtube.com/playlist?list=PL3UZpQL9LIxOfigsjIfHNN6AuqZVVmfGR

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