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Rachmaninov – Piano Concertos No.3,1,2 / Preludes + Presentation (reference recording : Byron Janis)
Nội dung video Rachmaninov – Piano Concertos No.3,1,2 / Preludes + Presentation (reference recording : Byron Janis)
Sergey Vasil’yevich Rachmaninov (1873-1943) – Piano Concertos & 2 Preludes
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Piano Concerto #3 In D minor, Op. 30
I.Allegro Ma Non Tanto (00:00)
II.Intermezzo_ Adagio (14:45)
III.Finale – Alla Breve (24:53)
London Symphony Orchestra
Antal Dorati / 1961
Piano Concerto #1 In F Sharp minor, Op. 1
I.Vivace (37:40)
II.Andante (49:43)
III.Allegro Vivace (55:20)
Moscow Philharmonic Orchestra
Kyril Kondrashin / 1962
Piano Concerto #2 In C minor, Op. 18
I.Moderato (1:02:38)
II.Adagio sostenuto (1:12:53)
III.Allegro scherzando (1:22:47)
Minneapolis Symphony Orchestra
Antal Dorati / 1960
Prelude in E-flat Major, Op.23, no.6 (1:33:30)
Prelude in C-sharp minor, Op.3, no.2 (1:36:20)
Piano : Byron Janis
Recorded in 1960-62
Find CMRR’s recordings on Spotify: https://spoti.fi/3016eVr
*COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ.*
Concerto n°1 : Un premier essai audacieux
Ambitieux, fougueux, Serge Rachmaninov n’a que dix-huit ans quand il se lance dans la composition d’un premier concerto pour piano, pendant l’été 1891. Le calme de la campagne d’Ivanovka, où sa famille possède une propriété, le galvanise. Sa motivation est telle qu’il compose chacun des deuxième et troisième mouvements en seulement deux jours et demi !
Dans cette œuvre des débuts, on peut déceler quelques clins d’oeil aux modèles du compositeur. Le début du premier mouvement, par sa puissance et sa vigueur, n’est pas sans rappeler le Concerto pour piano en la mineur d’Edvard Grieg. On trouve aussi des échos à la musique d’Anton Arenski, son professeur au Conservatoire, et à celle de Piotr Ilitch Tchaïkovski, tous deux doués d’un grand sens de la mélodie. Mélancolique, Rachmaninov montre comme eux un goût prononcé pour les tonalités mineures, ici celle de fa dièse.
Concerto n°2 : Quand l’hypnose mène à la gloire…
Incontestablement, le Concerto pour piano n°2 en ut mineur est son œuvre la plus populaire. Et pourtant, quand il en jette les premières notes sur le papier, Rachmaninov est au plus mal. En 1897, il assiste à l’échec de sa Première Symphonie. Chef apparemment ivre, partition trop compliquée… Conscient du désastre, Rachmaninov ne parvient même pas à entrer dans la salle de concert le soir de la première. « Parfois, je me bouchais les oreilles pour m’empêcher d’entendre ma propre musique dont les dissonances me torturaient véritablement ».
Contre toute attente, c’est une cure par l’hypnose avec le neurologue Nikolaï Dahl qui le sort de la dépression. De janvier à avril 1900, les deux hommes s’entretiennent quasiment tous les jours. Pour le médecin, la solution est simple : Rachmaninov doit écrire un nouveau concerto pour piano. C’est chose faite le 27 octobre 1901, jour de la création des trois mouvements à la Société philharmonique de Moscou. Le succès est tonitruant mais l’œuvre divise critique et public. La première lui reproche de déborder de miel et de lyrisme. Le second en revanche acclame le compositeur russe et salue son aisance à donner du souffle à ses mélodies.
Concerto n°3 : Éclatant de virtuosité
C’est à l’occasion d’une tournée aux Etats-Unis que Rachmaninov entreprend l’écriture du Troisième Concerto. Il souhaite en faire une « carte de visite » pour mettre en valeur ses talents de pianiste et de compositeur. Pour se faire, il choisit la tonalité de ré mineur, sa préférée. Composé dans l’urgence, le concerto est répété sur un clavier muet pendant sa traversée vers l’Amérique. A l’issue de la première représentation le 28 novembre 1909 à New York, les doigts de Rachmaninov sont si meurtris qu’il est incapable de jouer un bis !
Malgré un thème initial d’apparence simple, l’œuvre exige une grande virtuosité de la part de ses interprètes. Avec des superpositions de voix (parfois 3 ou 4), sa structure est la plus complexe des quatre concertos. Mais « loin d’être une fin en soi, ces prouesses instrumentales se mettent au service d’un déploiement mélodique permanent » , remarque le pianiste Laurent Caillet.
La réputation du concerto doit beaucoup à la redoutable cadence du premier mouvement. Le compositeur en écrit deux versions. Consacrée par les enregistrements d’Horowitz et de Rachmaninov lui-même, la première est celle que nous avons l’habitude d’entendre. Si sa difficulté est déjà considérable, ce n’est rien comparé à celle de la deuxième cadence. Les innombrables accords s’enchaînent dans un élan qui mêle force et rapidité. Jean-Jacques Groleau la définit comme « un véritable concerto pour piano solo ».
Sergey Vasil’yevich Rachmaninov PLAYLIST (reference recordings) https://www.youtube.com/playlist?list=PL3UZpQL9LIxMihBRi-CqYFrQR3wp08Bjq
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