Brahms by W.Furtwängler – Symphonies n°1,2,3,4, Haydn Variations + Presentation (Century’s record.)

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Brahms by W.Furtwängler – Symphonies n°1,2,3,4, Haydn Variations + Presentation (Century’s record.)

Nội dung video Brahms by W.Furtwängler – Symphonies n°1,2,3,4, Haydn Variations + Presentation (Century’s record.) 

Johannes Brahms (1833-1897) – Complete Symphonies / Haydn Variations : New MASTERING of the Lengendary recordings by Doctor Wilhelm FURTWÄNGLER.
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-04:44)
Symphony No.3 in F, Op.90 / 18-12-1949*
Allegro con brio – Un poco sostenuto – Tempo I (00:00)
Andante (13:17)
Poco allegretto (23:01)
Allegro (29:24)

Symphony No.1 in C minor, Op.68 / 27-01-1952**
Un poco sostenuto – Allegro (38:46)
Andante sostenuto (53:14)
Un poco allegretto e grazioso (1:03:43)
Adagio – Più andante – Allegro non troppo, ma con brio – Più allegro (1:08:51)

Symphony No.2 in D, Op.73 / 07-05-1952*
Allegro non troppo (1:25:42)
Adagio non troppo (1:41:18)
Allegretto grazioso/Quasi andantino – Presto ma non assai (1:52:01)
Allegro con spirito (1:58:01)

Symphony No.4 in E minor, Op.98 / 24-10-1948*
Allegro non troppo (2:07:01)
Andante moderato (2:19:49)
Allegro giocoso – Poco meno presto – Tempo I (2:32:10)
Allegro energico e passionato – Più allegro (2:38:39)

Variations On A Theme By Joseph Haydn, op.56a / 1952** (2:48:23)

Berlin Philharmonic Orchestra*
Vienna Philharmonic Orchestra**
Wilhelm FURTWÄNGLER
Recorded in 1948-1952
New Mastering in 2022 by AB for CMRR
Find CMRR’s recordings on Spotify: https://spoti.fi/3016eVr

*COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ.*
L’intégrale EMI de Furtwängler subjugue par son sens du tragique, ses magnifiques envolées (allegro con spirito de la Deuxième Symphonie, allegro con brio de la Troisième, Passacaille de la Symphonie en mi mineur). L’aération des plans, les affirmations de phrases, sinon même de notes polarisatrices (mouvements médians de la Troisième Symphonie, début de la Quatrième) décuplent toute la dynamique conflictuelle. Elles invitent l’auditeur à une écoute particulièrement active. Chez Brahms, mélodie et harmonie, héritées souvent de Schumann, s’opposent à la rhétorique post-beethovénienne. Furtwängler n’a pas son pareil pour bien mettre en lumière cette lutte dense et fondamentale entre matériau et structure.

Les forces directionnelles de la Troisième, de la Quatrième Symphonie (prises de son faites en public) sont ainsi exaltées de façon extraordinaire ; ce sont de véritables architectures vivantes, secouées d’éclairs, de lenteurs infinies, de calmes hypertendus, de déchaînements lyriques. Le choix du tempo, ‘molto instabile’, n’obéit qu’à la conception qu’avait Furtwängler du temps musical : faire éclater la grande forme d’une oeuvre en chacune de ses composantes, de façon que l’on puisse percevoir l’itinéraire entier à chaque mesure. La Première, la Deuxième Symphonie souffrent de la précarité de la prise de son, mais la véhémence engagée en renouvelle indiscutablement l’approche.

Wilhelm Furtwängler pulvérise l’académisme latent de la première Symphonie au prix de certains excès (variations de tempo incessantes, contrastes hypertrophiés…) analogues à ceux que l’on rencontre chez Mengelberg. Cela étant, il sera difficile de ne pas rendre les armes devant la tension hallucinante imprimée aux deux mouvements extrêmes, à ce ton épique (presque guerrier), à l’inépuisable variété des respirations.

La Troisième Symphonie est peut-être l’Eroica de Brahms, mais aussi son jardin secret », et l’une des plus grandes symphonies de tous les temps. Furtwängler, qui construit tout en tension (et en clarté d’articulation) l’allegro con brio. La fin de l’exposition, le bref développement et la section poco sostenuto possèdent ici un ton fantastique qui marque toute la différence avec les autres interprétations. Ré-exposition et coda libèrent une formidable énergie. Furtwängler dialogue véritablement avec son orchestre lors des fuyants jeux de timbre de l’andante, et la simple romance du poco allegretto prend un ton schumannien irrésistible. L’allegro final débute tel l’orage et s’achève dans le poudroiement lumineux des demi-teintes : Furtwängler marie brumes et soleil avec un maximum d’intensité (deuxième thème), il réussit le pari insensé de nous entraîner vers cette fin descendante, frissonnante, qui révèle l’abîme. Un des plus beaux enregistrement de toute l’histoire, et certainement (conjointement à la Quatrième de Schumann et la Neuvième de Beethoven) le plus extraordinaire témoignage de l’art de Furtwängler.

Brahms – Symphony No.1 + Presentation (recording of the Century : Wilhelm Furtwängler 1951) : https://www.youtube.com/watch?v=Bw266Ox-N8k&list=PL3UZpQL9LIxOfigsjIfHNN6AuqZVVmfGR&index=2&t=0s

Johannes Brahms PLAYLIST (reference recordings) : https://www.youtube.com/playlist?list=PL3UZpQL9LIxOfigsjIfHNN6AuqZVVmfGR

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