Dvořák – Symphony No.9 “From The New World” + Presentation (reference recording : Ferenc Fricsay)

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Dvořák – Symphony No.9 “From The New World” + Presentation (reference recording : Ferenc Fricsay)

https://youtube.com/watch?v=hRdF4ELTuPI

Nội dung video Dvořák – Symphony No.9 “From The New World” + Presentation (reference recording : Ferenc Fricsay) 

Antonín Dvořák (1841-1904) – Symphony n°9 « Aus der Neuen Welt / From the New World / Du Nouveau Monde » – Opus 95
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1- Adagio _ Allegro molto (00:00)
2- Largo (10:05)
3- Molto Vivace (24:02)
4- Allegro con fuoco (32:18)

Berliner Philharmoniker
Ferenc Fricsay
Recorded in 1959
Find CMRR’s recordings on Spotify: https://spoti.fi/3016eVr

COMMENTAIRE COMPLET : VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ.
Antonin Dvorák est invité en juin 1891 à diriger le Conservatoire de New York. Dès son arrivée en septembre 1892, est gagné par la nostalgie de sa Bohême natale, et son expérience à la tête du Conservatoire durera moins de trois ans. Durant ces années, il tente de convaincre les musiciens américains de la nécessité de développer un art national à travers des formes savantes, car tel est et demeurera toute sa vie son credo artistique. Il voulut faire partager son enthousiasme pour les musiques populaires américaines et déclarera en ce sens, au New York Herald : « Dans les mélodies des Noirs américains, j’ai découvert tout ce qui est nécessaire à la création d’une grande et noble école musicale. »

Le sous-titre « Du Nouveau Monde », écrit de la main de Dvorâk, fut ajouté juste avant la création de l’oeuvre par le Philharmonique de New York. Le titre doit être pris dans le sens « d’impressions et souvenirs du Nouveau Monde », à destination de ses compatriotes tchèques : « Chez nous, chacun comprendra immédiatement ce que j’ai voulu dire », affirma le compositeur. En effet, au-delà de son inspiration littéraire et folklorique américaine, elle apparaît comme un chant d’amour universel à la terre et à ses atmosphères particulières : les rythmes d’influence tchèque succèdent aux mélodies d’influence noire ou amérindienne. Mais le tout est unifié d’une manière magistrale, profondément personnelle.

Le 1er mouvement s’ouvre sur une introduction douce et mystérieuse, traçant des perspectives larges et sereines. Elle est interrompue brutalement par des traits de cordes et de cors, avec roulement de timbales, en une transition qui débouche sur l’énoncé du premier thème. Ce thème, mouvementé et coloré, nous évoque la trépidation épique d’un monde en pleines jeunesse et force. Deux autres thèmes viennent ensuite s’ajouter à ce dernier, le premier sur un rythme de polka de plus en plus entraînant, d’une joyeuse poésie ; le second, tardivement énoncé par la flûte, reprend ce même ton dansant et souriant, jusqu’à la coda, où sont brillamment sollicitées toutes les forces vives de l’orchestre.

Le second mouvement est célèbre pour l’atmosphère nostalgique dessinée par la plainte du cor anglais, véritable soliste du mouvement. L’heure est à la méditation : la ligne reste sobre et tendre, d’un lyrisme lumineux, qui n’en est que plus émouvant. Cette douce luminosité ne cesse de gagner du terrain, grâce notamment aux timbres des vents (flûte, hautbois et clarinette), puis dans l’explosion de joie de la dernière section. Le tout s’achève sur la ré-exposition du splendide thème initial.

Le troisième mouvement renoue avec la joyeuse vivacité du premier, là encore dans un rayonnement de thèmes mélodiques variés et dansants, évoquant les danses de Peaux rouges. La section suivante nous transporte plutôt en Bohême, sur un rythme de Sousedská, une danse tchèque, Puis c’est le retour développé du premier thème, dans une ivresse progressive, jusqu’au brutal accord final.

Le dernier mouvement est le plus célèbre. L’élan prodigieux de son thème initial, donné fortissimo par les cuivres puis les cordes ! Là encore le compositeur fait une magistrale démonstration de son génie de d’orchestration, l’élan de l’ensemble est préservé par les retours ponctuels du thème principal. Admirable synthèse de toute l’œuvre (on remarquera par exemple le rappel du premier thème du second mouvement), il se distingue par son dernier unisson, qui au lieu de claquer triomphalement, s’éteint doucement, sur un pianissimo.

Antonín Dvořák PLAYLIST (reference recordings)
https://www.youtube.com/playlist?list=PL3UZpQL9LIxOmR1pAUFUL-0JK-EcbVFUG

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